Après des siècles d’acharnement ayant failli le faire disparaître en Europe, le loup a été sauvé in extremis par une protection légale.
Protection au niveau européen par la Convention de Berne (1979) transcrite dans le droit français en 1989.
Protection en France par l’arrêté ministériel du 22 juillet 1993 mis à jour le 23 avril 2007. Et le loup est inscrit dans les annexes II et IV de la directive Habitats Faune Flore de l’Union européenne (92/43/CEE), au titre d’espèce prioritaire.
Cela signifie que la France doit veiller à la conservation de l’espèce et de ses habitats.
La population de loups française est encore trop faible pour être viable.
Le loup ne doit pas être instrumentalisé
– S’il y a un problème de l’élevage ovin en France, le loup ne doit pas en être le bouc-émissaire.
– Si les éleveurs ont des difficultés à cause d’un contexte économique défavorable, aidons les éleveurs et n’instrumentalisons pas le loup.
– Si nous faisons le choix de maintenir une activité pastorale partout, réadaptons les pratiques pastorales à la présence de prédateurs naturels et à la préservation de la biodiversité.
– Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal.
– Si certains chasseurs refusent qu’un prédateur naturel capture ses proies naturelles, rappelons que c’est pourtant une situation normale et saine.
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