L’État vient de présenter son projet de gestion du dossier « loup » pour les 5 prochaines années. Malgré quelques petites avancées positives obtenues grâce à notre action auprès des ministères (renforcement théorique de la protection des troupeaux, mais sans garantie de contrôle), ce plan reprend l’essentiel du précédent plan 2013-2017 en misant sur un déferlement d’abattages : 40 loups pourront être tués en 2018 !
Du 8 au 29 janvier, une consultation publique est ouverte par l’État. Exprimez-vous sur le site du ministère de la Transition Écologique et Solidaire : cliquez sur « déposez votre commentaire » en bas de cette page (projet de plan loup) et de cette page (projet d’arrêtés)
Abattre des loups, comme le fait l’État sous la pression des syndicats agricoles, n’est d’aucune utilité pour faire baisser la prédation sur les troupeaux domestiques. La prédation continue tant que les troupeaux ne sont pas suffisamment protégés. Au lieu de sacrifier des loups pour des raisons politiciennes, les moyens devraient être mis sur l’accompagnement technique des éleveurs, le contrôle du bon usage des subventions qui leur sont accordées pour protéger leur troupeau, l’arrêt des indemnisations pour les éleveurs qui ne protègent pas leur troupeau, et enfin le développement de la recherche sur l’effarouchement des loups.
Voir les réponses de l’ASPAS, de Ferus, de la FAN, du GEML, de la SFEPM, du WWF, de Véthique, de ASPA-Vosges (associations membres de CAP Loup)
Merci à tous pour votre contribution !