L’État français a décidé d’abattre 40 loups pendant l’année 2017-2018 (arrêté cosigné par les ministres Nicolas Hulot, en charge de l’écologie, et Stéphane Travers, en charge de l’agriculture). Rien ne change donc, puisque le précédent gouvernement avait déjà organisé un tel abattage en 2016-2017 (40 tirs autorisés, 50 loups tués par l’Homme au total). Ces tirs, réalisés sous la pression des lobbies agricoles et cynégétiques, mettent en péril la population de loups et n’empêchent pas la prédation de continuer sur les troupeaux domestiques insuffisamment protégés.
Les associations de CAP Loup, soutenues par des personnalités publiques, demandent urgemment à Nicolas Hulot de mettre fin aux tirs et d’instaurer enfin une vraie politique de coexistence entre les loups et les activités humaines. « Stop aux tirs des loups » ! C’est la pancarte déjà brandie par les personnalités suivantes, signataires de notre manifeste (voir plus bas) :
Yann Arthus-Bertrand (photographe), Rémi Gaillard (youtubeur humoriste), Jacques Perrin (cinéaste, comédien), Guillaume Meurice (humoriste), Lolita Lempicka (styliste, créatrice de parfums), Brigitte Bardot (actrice), Aymeric Caron (journaliste, écrivain), Isabelle Yvos (parti animaliste), Jihem Doe (youtubeur), Guillaume Pot (journaliste, animateur Rire et Chansons), Jeanne Mas (chanteuse), Gilles Lartigot (auteur), Res Turner (rappeur), Vincent Munier (photographe), Kreezy R (chanteuse), Stone (chanteuse), Jean-Michel Bertrand (réalisateur), Anne-Élisabeth Blateau (actrice), Julien Benhamou (photographe), Mo Hadji (manager d’artistes), David Azencot (scénariste, comédien), Yolaine De La Bigne (journaliste, auteure), Vivien Savage (chanteur), Hélène de Fougerolles (actrice), Christine Berrou (humoriste, comédienne, auteure), Mélodie Fontaine (comédienne), Remi David (photographe), Marc Large (dessinateur), Marc Giraud (chroniqueur RTL, écrivain nature), Fabrice Nicolino (journaliste) .
D’autres personnalités brandiront la pancarte dans les prochains jours et les prochaines semaines.
Sur les réseaux sociaux, le #SOSloups est relayé par les citoyens postant leur photo avec la pancarte.
Il est temps que l’État entende que 80% des Français sont opposés aux tirs des loups* ! Les associations réunies dans CAP Loup demandent l’arrêt des abattages et la mise en place d’une vraie politique de cohabitation entre les activités humaines et les loups. La biodiversité, l’intérêt général et le respect de la vie animale ne doivent pas être sacrifiés pour satisfaire des lobbies cynégétiques et agricoles qui refusent d’évoluer !
* Sondage IFOP 2013 pour ASPAS & One Voice
Aidez-nous à empêcher ce massacre en demandant la fin des tirs de loups :
1/ Téléchargez et imprimez la pancarte « Stop aux tirs des loups » ou faites la vôtre
2/ Prenez une photo/Selfie avec la pancarte
3/ Postez la sur votre mur avec le #SOSloups en mode public
4/ Et envoyez-la nous en MP sur la page FB de CAP Loup @collectif.cap.loup nous la publierons. Profitez-en pour liker le post et la page de CAP loup
A partager sans modération sur les réseaux sociaux avec le #SOSloups
MERCI !
LE MANIFESTE
Stop aux tirs des loups
La France veut continuer d’abattre ses loups, après en avoir déjà tué 40 en moins d’un an. Stoppons en urgence cette politique de tirs ! Plutôt que de les tuer, apprenons à vivre avec les loups.
113 ! C’est le nombre de loups officiellement abattus par la France depuis leur retour naturel en 1992. Comment est-ce possible, alors que l’espèce est classée protégée en France et en Europe ? Notre pays est en infraction avec les textes européens qu’elle a signés. Ces textes permettent des tirs exceptionnellement, en cas de prédation sur le « bétail », « lorsque tous les autres moyens ont été tentés pour l’éviter ». Mais en France, les tirs sont ordonnés massivement pour abattre chaque année 11 à 15 % de sa petite population de loups. Estimée à moins de 360 individus en 2017, celle-ci peine à croître suffisamment pour assurer sa viabilité.
Pourquoi cette chasse aux loups ? L’État tente d’obtenir une paix sociale : d’un côté, la protection réglementaire de l’espèce permet aux éleveurs de bénéficier de subventions spécifiques et d’indemnisations en cas de prédation ; de l’autre, les tirs massifs ont pour but de contenter les éleveurs et les chasseurs, sans aucune efficacité contre la prédation des moutons : celle-ci continue car les éleveurs ne sont pas assez incités à protéger leurs troupeaux.
Des solutions existent. Plutôt que d’encourager les tirs, il faudrait revoir le système de subvention-indemnisation des éleveurs et développer les méthodes non létales pour empêcher les intrusions dans les troupeaux domestiques. Mais l’État, soumis aux lobbies agricoles et cynégétiques, refuse de les mettre en œuvre et préfère sacrifier des dizaines de loups.
Il est grand temps de changer complètement la façon de considérer notre relation avec les loups, comme avec les autres animaux. Qui peut le plus peut le moins : si nous parvenons à cohabiter avec les loups, nous parviendrons à vivre avec les animaux en général ! Notre société en pleine mutation vers une meilleure considération de la vie animale ne supportera pas longtemps que ses gouvernants gèrent la vie à coups de fusils. Les responsables politiques doivent en tenir compte.
Les associations de CAP Loup
Téléchargez LA PANCARTE Stop aux tirs des loups (pdf 0,6 Mo)
Téléchargez LE MANIFESTE Stop aux tirs des loups (pdf 0,2 Mo)