Tous les membres de CAP Loup remercient les personnes qui étaient présentent à Strasbourg pour une action symbolique de défense du statut du loup.
Sur place au Conseil de l’Europe mardi 3 décembre, l’équipe de One Voice et de ses bénévoles a été rejointe par des militants de Ferus, LPO, Eurogroup for Animals, Birdlife, Born Free, Animal Save, LFI, AJAS. Des personnes travaillant au Conseil de l’Europe ont félicité les militants pour leur engagement, déplorant n’avoir pas pu influer sur le vote comme ils l’auraient voulu. 
Le vote vient de tomber, les loups sont déclassés au niveau de l’UE…

La France et maintenant l’Europe ignorent la volonté de la majorité des citoyens de préserver la biodiversité et particulièrement les espèces vulnérables dont le loup fait partie. C’est encore une fois une  minorité qui l’emporte. On achète la paix avec le monde agricole à la grande satisfaction des lobbys de la chasse. 

À cause d’un pourcentage infime de prédation, le loup, bouc émissaire de tous les maux, risque à nouveau d’être exterminé et elle n’est pas loin, l’idée rétrograde et moyenâgeuse des trophées. 

Aspa Vosges nous confie « En ce qui concerne les Vosges, nous n’hésiterons pas à faire de nouveau appel à la population pour empêcher les tirs et accueillir la brigade de la mort comme nous l’avons fait à trois reprises. Nous ne devons pas tolérer, par notre absence sur le terrain, que les loups soient tués à cause de l’incompétence de nos dirigeants ».

Extrait du communiqué de ONE VOICE :

Pris constamment pour cibles par les éleveurs, les loups sont devenus leurs souffre-douleur, comme s’ils étaient les grands coupables de difficultés économiques qui les dépassent. Pourtant, de nombreuses aides existent pour permettre aux exploitants de cohabiter pacifiquement avec eux. Mais peu de professionnels se donnent la peine de les mettre en place. 

Alors qu’à bien y regarder, les loups ne sont responsables des pertes que de 0,15 % des ovins, tandis que celles liées à d’autres facteurs (accidents de transport, décrochements, maladies…) sont dix fois supérieures.

En France, les préfets accordent déjà les yeux fermés des autorisations de tirs illégales sur des loups, sans même chercher à savoir si des moyens de protection ont effectivement été mis en œuvre. 

Extrait de la campagne #RespectPourLesLoups

• La majorité des Français affirme que les contes et légendes ont influencé leur perception des loups et 65 % sont conscients que ces représentations ne coïncident pas vraiment avec la réalité.
• Plus de 8 Français sur 10 considèrent que la présence des loups en France ne représente pas un risque pour eux-mêmes et leur famille. 
• Les loups sont des animaux essentiels aux écosystèmes : 81 % des Français estiment que le retour des loups en France représente un réel bienfait pour la biodiversité.
• 83 % des Français sont défavorables à l’éradication totale des loups en France.
• 84 % des Français déplorent que des attaques de loups aient lieu sur des troupeaux non protégés ou faute de protections efficaces. 
• CONTRE le déclassement des loups : 86 % des Français ne souhaitent pas un abaissement du statut de protection des loups par l’Union européenne, car cela engendrerait un assouplissement de la réglementation pour les tuer.

Le communiqué dans son ensemble et la pétition de One Voice.